Economie

Budget : le taux de prélèvements obligatoires ne baissera pas l’an prochain

Avec la baisse des impôts annoncée, par le gouvernement il y a à peine quelques semaines, le contribuable s’attendait aussi à une baisse des prélèvements obligatoires. Or cela ne changera pas l’année prochaine. Ainsi, le gouvernement se retrouve encore bloqué.

L’exécutif veut à travers ses différentes astuces faire plaisir aux français en faisant des gestes fiscaux comme ce fut le cas à l’entame du mandat présidentiel. Mais entre le discours politique et les chiffres, un fossé existe. D’après les dernières informations, le ministre des Finances, Michel Sapin, pourrait annoncer faire part du maintien des prélèvements obligatoires en 2017 comparé à 2016, lors la présentation des postulats macroéconomiques du projet de budget pour prochain. 2017. Ces prélèvements pourraient être fixés à 44,5 % du PIB.

Aucune baisse donc à l’horizon, mais bloc alors que l’année 2017 sera celle où les élections auront lieu même si les impôts sur le revenu a été revu à la baisse pour les français.

Une amélioration en vue

Mais ces chiffres pour l’année actuelle et l’année prochaine provoquent une baisse légère comparé au taux de prélèvements de 2015 qui était de 4,7 %) et 44,8 % en 2013-2014. Selon nos informations, le gouvernement voulait mettre en place un plan de stabilité avec un taux à 44,2 % en 2016 et de 44 % en 2017. Ainsi, ce mandat pourrait terminer par un niveau d’imposition qui dépasse environ 2 points celui de l’année 2011.

De ce fait, le gouvernement bénéficie de quelques avantages comme l’emploi a connu une hausse depuis plusieurs mois, la masse salariale lui a emboîté le pas.

Cette nouvelle forme va participer à une hausse des recouvrements fiscaux qui va augmenter automatique le poids des prélèvements.

De plus, grâce à la lutte contre la fraude fiscale, les gains sont de plus en plus conséquents.

Cependant, le ministère de l’économie paie les pots cassés de ces stratégies que critique constamment l’opposition depuis plusieurs semaines. De ce fait si le budget à venir affiche une baisse de 2,7 % du PIB, ce sera surtout parce que le pacte de responsabilité a été refait pour ne bloque pas la baisse en dessous de 3 %.

Au départ, les entreprises devaient jouir d’une réduction d’impôts de 5 milliards d’euros présentée comme une cession de la participation sociale de solidarité des entreprises (C3S) et de la diminution du taux d’impôt sur les sociétés. Face au coût annoncé de l’interruption de la C3S, le Président de la République a choisi un redressement du taux du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE).