Grâce à 476 romans, la rentrée littéraire de janvier-février 2016 propose des nouveautés, entre contemporains capitaux (Olivier Rolin, Philippe Claudel…) et nouveaux auteurs confirmés (Edouard Louis en tête).
Dans le courant des saisons qui cadencent la vie éditoriale, l’hiver occupe une place importante. Plus tranquillisé que l’automne oppressé par les prix littéraires, la mise plus allégorique qu’économique qui les sous-tend. Ce qui n’est pas le cas en janvier-février, deux mois pendant lesquels, quatre cent soixante-seize romans français ou traduits, arrivent en librairie, mais avec un pourcentage de 13,3 % de moins comparé à la précédente rentrée hivernale, d’après Livres Hebdo. La première place est occupée par des écrivains de l’hiver, avec quelques contemporains capitaux tels que Sylvie Germain, Philippe, Claudel, et son Envoyée spéciale (éd. de Minuit, le 7 janvier également), Patrick Lapeyre, Olivier Rolin, avec Veracruz (éd. Verdier, en librairie le 7 janvier), Jean Echenoz à leurs côtés notamment Camille Laurens, et d’autres têtes d’affiche encore.
Au cours de de cette rentrée littéraire hivernale 2016 on remarque également la confirmation de l’arrivée d’une nouvelle famille d’auteurs qui promettent d’être les valeurs sûres, ou encore les prochains contemporains essentiels. Une génération représentée surtout par Edouard Louis, qui est le plus jeune et dont le deuxième roman, portant un titre très foucaldien, Histoire de la violence (éd. du Seuil), qui continue son premier titre, achever Eddy Bellegueule, publié il y a deux ans, s’avise comme l’un des événements des prochaines semaines.