Le New York Times, pensait que Bret Easton Ellis dévoilait, le 12 janvier, ses dix ouvrages favoris. Des références assez traditionnelles parmi lesquelles on trouve Gustave Flaubert, cité à deux reprises.
Quand les écrivains parlent de leurs livres privilégiés, ils impressionnent souvent leurs lecteurs. Ainsi, l’énumération que Bret Easton Ellis et auteur du sanglant American Psycho a révélé au New York Times la liste des dix livres qu’il emmènerait avec lui sur une île déserte. Et on n’est pas surpris par le choix des ouvrages, vu son style. Leader de ce que l’on appelle aux États-Unis le courant de l’anticipation sociale, moraliste assuré, peintre gai des excès de la société américaine, Bret Easton Ellis montre des références exceptionnellement classiques.
Morceaux choisis des commentaires de l’écrivain : L’Éducation sentimentale, de Gustave Flaubert
« Le roman que je préfère et le meilleur roman d’apprentissage. Le tout se trouve dans des limites de l’expérience confrontées aux fantaisies de nos désirs peut-on lutter avec ce que nous rêvons ? »
Madame Bovary, de Gustave Flaubert
« Flaubert l’unique est l’auteur qui existe continuellement deux fois dans mon top 10 c’est certainement le premier roman bourgeois des temps actuels et dans sa forme réaliste, l’un des romans qui ont le plus révolutionné la littérature. »
Les Aventures d’Huckleberry Fine, de Mark Twain
« Il est très contemporain, comme le rap ou le hip-hop. Hemingway déclarait que toute la littérature américaine de nos temps provient de ce roman, et qu’il est vu comme le plus américain des auteurs qui a écrit un roman concernant le désir d’être un marginal, d’être déterminé à être libre. »
Anna Karenine, de Léon Tolstoï
« Le plus grands des romans russes ; plus acceptable qu’un soap opéra dramatique, et aussi, un voyage philosophique et homérique dans la psyché et l’âme russe. Avec Madame Bovary, Anna Karenine est le plus important personnage féminin qui n’a jamais existé. »